Wednesday, February 29, 2012

Διαδήλωσαν οι εργαζόμενοι του Νοσοκομείου Κιλκίς (Appel des travailleurs de l’hôpital de Kilkis pour l’extension des occupations) ....

Πραγματοποιήθηκε χθες το απόγευμα η συγκέντρωση και πορεία διαμαρτυρίας των εργαζομένων στο Νοσοκομείο Κιλκίς, οι οποίοι βρίσκονται σε πολυήμερες κινητοποιήσεις για την  υποβάθμιση του Νοσοκομείου και τα προβλήματα της Δημόσιας Υγείας.

Με πανό, συνθήματα και αγωνιστική διάθεση οι εργαζόμενοι του Νοσοκομείου Κιλκίς και όχι μόνο, διαμαρτυρήθηκαν για τo Κιλκίς και για μια σειρά μέτρων που διογκώνουν τα υπαρκτά και μεγάλα προβλήματα αντί να τα λύνουν.

Οι εργαζόμενοι, με σύνθημα «το μνημόνιο βλάπτει σοβαρά την υγεία» πραγματοποίησαν πορεία ως το Δημαρχείο, όπου ενέκριναν ψήφισμα διαμαρτυρίας, ενώ τη συγκέντρωση χαιρέτησαν, ο μητροπολίτης Κιλκίς κ. Εμμανουήλ και ο πρόεδρος του Φαρμακευτικού Συλλόγου, Δημ. Αγαθόπουλος
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2. Appel des travailleurs de l’hôpital de Kilkis pour l’extension des occupations
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Communiqué de l’Assemblée des travailleurs de l’hôpital autogéré de Kilkis (nord de la Grèce). 18 février 2012
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Comme cela avait été décidé, l’occupation de l’Hôpital général de Kilkis commence en dépit des médecins, des politiciens et des syndicalistes installés. Malgré les tentatives désespérées des échelons les plus élevés de la bureaucratie syndicale, qui ont abandonné l’Assemblée générale des travailleurs de l’hôpital sous les huées et les sifflements, les présents, à l’unanimité, ont décidé de commencer l’occupation de l’hôpital le lundi matin 20 février et de mettre en place des groupes de travail et de responsabilité, qui travailleront sous le contrôle de l’Assemblée générale. L’information commence à se répandre largement et des médias et journalistes indépendants ont déjà manifesté leur intérêt. Les travailleurs sont conscients de l’énorme responsabilité qu’ils prennent par rapport aux patients, aux citoyens, à la société locale et aussi par rapport à eux-mêmes et aux personnes de leur entourage, et ils sont déterminés à amener leurs objectifs à terme, par des accords conclus par consensus et solidarité. Ces objectifs ne sont pas strictement sectoriels. Ils sont plus larges et ont un caractère politique. Les travailleurs de l’hôpital de Kilkis ne reconnaissent pas le gouvernement actuel, un gouvernement imposé et volontairement esclave d’autres intérêts, et déclarent l’auto-gouvernement de l’hôpital.

Ces travailleurs veulent qu’à leurs côtés il n’y ait pas seulement les citoyens de Kilkis, mais la société tout entière, à laquelle ils font appel pour que, d’une manière pacifique, elle renverse l’actuelle scène politique, en procédant à la propagation des occupations à tous les hôpitaux à travers le pays et aux lieux de travail dans tous les secteurs. Nous devons paralyser immédiatement cette Grèce que nous connaissions et que vous connaissiez, en occupant les lieux de travail et les espaces publics, jusqu’à la chute de la dictature parlementaire qui gouverne le pays et que soit érigé un gouvernement démocratique qui obéisse aux exigences populaires de nous libérer des entraves de la soi-disant dette et nous conduise sur la voie de la réorganisation et de la prospérité.
Si cela n’est pas facile, c’est parce que l’ennemi n’est pas seulement en dehors de nos murs, mais aussi à l’intérieur. Surtout à l’intérieur ! C’est ce que nous avons vu aujourd’hui à Kilkis. Ces directeurs qui s’inquiètent tellement de la perte de recettes en raison des protestations, avec leurs larbins et certains médecins contraints, ont d’abord tenté d’obtenir le soutien des dirigeants réactionnaires de la Fédération nationale des médecins hospitaliers. L’ambitieux président de cette Fédération a essayé de soutenir, non pas les médecins en lutte, mais les échelons supérieurs de la bureaucratie syndicale. Ce M. Dimitrios Barnabas « est préoccupé » parce qu’en raison des occupations et des manifestations de médecins qui ne sont pas payés depuis des mois, les hôpitaux ne vont pas bien fonctionner. Jusqu’à présent, comme vous le savez tous, ils fonctionnent à merveille…
Quelle conscience sociale ! Les médecins sans scrupules et irresponsables, avec les infirmières et les autres employés hospitaliers exigeant ce qu’il leur est dû et qui se battent pour une santé publique gratuite, ils les appellent une « foule ». L’indescriptible M. Barnabas a préféré rester à l’écart de la foule. Esquivant la combative présidente de l’ENIK (syndicat des médecins hospitaliers de la province de Kilkis), Mme Leta Zotaki, qui attendait pour le rencontrer, comme convenu, il a participé à une réunion privée avec le vice-président réactionnaire et le personnel de direction de l’hôpital avant l’Assemblée générale qui avait été appelée au même endroit. Le président de la Fédération des médecins de l’hôpital « veut que l’hôpital soit ouvert pour que les gens soient à nos côtés » selon ses propres mots. Mais ensuite, il n’a pas précisé, quand la « foule » a commencé à arriver, Son Excellence a été interrogée à ce sujet : comment il conçoit la lutte syndicale des médecins, surtout aujourd’hui, si ce n’est avec d’énergiques protestations et occupations. Il la conçoit sans doute avec des protestations symboliques, avec des actions appelées uniquement pour qu’elles soient vues par le gouvernement, avec une rhétorique vide qui dégoûte tout le monde, dans le meilleur des cas avec une grève d’une journée qui ne fait de mal à personne. Ce sont, en bref, les moyens les plus efficaces sur lesquels compte la bureaucratie syndicale en ces moments sans précédent. Une conception très originale du syndicalisme combatif, mais pleinement représentative de l’attitude des directions syndicales, en particulier au niveau fédéral. Si les travailleurs s’attendent à ce que ces messieurs les amènent à des luttes victorieuses, ils vont devoir attendre longtemps …
Les travailleurs et les citoyens à travers le pays, de toute l’Europe et partout dans le monde doivent voir un exemple dans les occupations, continues et non pas symboliques, qui commencent à Kilkis et ailleurs, ainsi que dans les luttes qui, depuis quelques temps, sont en plein développement aux Aciéries Grecques, à la chaîne de télévision Alter, à Loukisa et dans des dizaines d’endroits en Grèce et dans d’autres pays, et ils doivent procéder à l’occupation, dès que possible et en coordination, de tous les lieux de travail et espaces publics, en maintenant les occupations jusqu’à ce qu’elles provoquent la chute du gouvernement imposé et la dissolution des mécanismes de parti qui depuis tant d’années ont concoctés et imposé le régime inhumain d’aujourd’hui. Le peuple doit se battre en dehors du parlement, avec des luttes dans les rues et sans attendre ou espérer inutilement que le pouvoir ne leur donne rien, en revendiquant une puissante constitution démocratique et une nouvelle transition, qui mettent le pays sur la voie du progrès et le transforme de nouveau en un lieu de démocratie, d’égalité, de justice et de prospérité.
Διεθνή της ΕΣΕ / CAS Madrid
Traduction OCLibertaire
(à partir de la version en castillan publiée sur le site Internet de la Coordinadora Anti Privatización de la Sanidad de Madrid (CAS)
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3. Grecia, Kilkis: mensaje de la asamblea general de trabajadores, desde el hospital ocupado.
Transcribimos la carta recibida en CAS de parte de Leta Zotaki, directora del departamento de radiología, Hospital de Kilkis, miembro de la asamblea general de trabajadores y presidente de E.N.I.K. (Sindicato de Médicos del Hospital de Kilkis)
Hola, a todos:
La ocupación del hospital de Kilkis, por parte de los trabajadores, comenzó el lunes, 20 de febrero a las 08:30, hora local. Esta ocupación no ha asido realizada solo por los intereses laborales de nosotros, médicos y trabajadores del Hospital de Kilkis. Ni por el Sistema Nacional de Salud griego, que, por cierto, se está desmoronando. Estamos en lucha porque lo que corre verdadero peligro ahora son los derechos humanos. Y esta situación no solo amenaza a una nación o unos pocos países o grupos sociales, sino a las clases medias y bajas de Europa, de América, de Asia, de África, del mundo entero. La Grecia de hoy, será la imagen de Portugal, España, Italia y el resto de países del planeta próximamente.
Los trabajadores del Hospital de Kilkis y de la mayoría de hospitales y centros de salud de Grecia no están recibiendo su salario a tiempo y, algunos de ellos, ven cómo su sueldo se reduce prácticamente a cero. Un compañero mío tuvo que ser trasladado a nuestra sección de cardiología en estado de shock, cuando se dio cuenta de que, en vez de recibir el habitual cheque de 800 € del estado (sí, este es su sueldo mensual), recibió una nota que decía que no solo no iba a recibir su sueldo este mes, sino que además, ¡debe devolver 170 €! ¡Otros trabajadorxs solo recibieron 9 (nueve) € este mes! Los que aun recibimos algún tipo de sueldo los apoyaremos de todas las formas posibles...........casmadrid.org
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4. Γιατί καταλάβαμε το νοσοκομείο στο Κιλκίς. Της Λέτας Ζωτάκη

Η κατάληψη του νοσοκομείου μας στο Κιλκίς, από τους εργαζομένους του, ξεκίνησε τη Δευτέρα, 20 Φλεβάρη. Αυτή η κατάληψη δεν αφορά μονάχα εμάς, τους γιατρούς και τους εργαζομένους στο Νοσοκομείο του Κιλκίς. Ούτε γίνεται μόνο για το ελληνικό Εθνικό Σύστημα Υγείας (ΕΣΥ), το οποίο πράγματι καταρρέει.
Κάνουμε αυτόν τον αγώνα γιατί αυτό που κινδυνεύει σήμερα είναι τα ανθρώπινα δικαιώματα. Κι αυτή η απειλή δε στρέφεται καν ενάντια σε ένα έθνος, ή κάποιες λίγες χώρες, ή μερικές κοινωνικές ομάδες, αλλά ενάντια στις χαμηλές και μεσαίες τάξεις σε Ευρώπη, Αμερική, Ασία, Αφρική, σε όλο τον κόσμο. Το σήμερα της Ελλάδας είναι η αυριανή εικόνα της Πορτογαλίας, της Ισπανίας, της Ιταλίας και των υπόλοιπων χωρών παγκοσμίως.
Οι εργαζόμενοι του Νοσοκομείου του Κιλκίς και των περισσότερων νοσοκομείων και κέντρων υγείας στην Ελλάδα δεν πληρώνονται στην ώρα τους, κι ορισμένοι βλέπουν τους μισθούς τους να περικόπτονται αγγίζοντας μηδενικό ποσό σε πρακτικό επίπεδο. Ένας συνάδελφός μου μεταφέρθηκε στην καρδιολογική κλινική σε κατάσταση σοκ όταν συνειδητοποίησε πως, αντί να λάβει τη συνήθη επιταγή των 800 ευρώ (ναι, αυτός είναι ο μηνιαίος του μισθός) από το κράτος, έλαβε ένα υπόμνημα που έλεγε πως όχι μόνο δε θα πληρωθεί γι' αυτόν το μήνα, αλλά πρέπει να επιστρέψει 170 ευρώ. Άλλοι εργαζόμενοι πληρώθηκαν μόνο 9 (εννέα) ευρώ γι' αυτόν το μήνα. Όσοι από μας εξακολουθούμε να παίρνουμε έναν κάποιο μισθό θα τους στηρίξουμε όπως μπορούμε.
Αυτός είναι ένας πόλεμος ενάντια στο λαό, ενάντια σε όλη την κοινότητα. Αυτοί που λένε πως το δημόσιο χρέος της Ελλάδας είναι χρέος του ελληνικού λαού ψεύδονται. Δεν είναι χρέος του λαού. Συσσωρεύτηκε από τις κυβερνήσεις, σε συνεργασία με τους τραπεζίτες, με σκοπό την υποδούλωση των ανθρώπων. Τα δάνεια προς την Ελλάδα δεν χρησιμοποιούνται για μισθούς, συντάξεις και δημόσια περίθαλψη. Γίνεται το ακριβώς αντίθετο: μισθοί, συντάξεις και περίθαλψη χρησιμοποιούνται για να πληρώσουν τους τραπεζίτες.
Ψεύδονται. Αντίθετα με αυτά που διακηρύσσουν, δε θέλουν μια κοινωνία απαλλαγμένη από χρέη. Δημιουργούν οι ίδιοι τα χρέη (με τη βοήθεια διεφθαρμένων κυβερνήσεων και πολιτικών) προς δικό τους όφελος. Έδωσαν στην Ελλάδα έναν τραπεζίτη για πρωθυπουργό για να εξασφαλίσουν πως η «δουλειά» θα γίνει σωστά. Ο πρωθυπουργός μας Λουκάς Παπαδήμος δεν έχει ούτε καν εκλεγεί. Διορίστηκε από την ΕΚΤ και τους τραπεζίτες, με τη συνδρομή Ευρωπαίων και Ελλήνων διεφθαρμένων πολιτικών. Αυτή είναι η δική τους ερμηνεία του όρου «δημοκρατία».
Τα χρέη προκαλούνται από τραπεζίτες, που δημιουργούν χρήμα από κοπανιστό αέρα και εισπράττουν τόκους, απλώς και μόνον επειδή οι κυβερνήσεις μας τους έδωσαν αυτό το δικαίωμα. Κι εξακολουθούν να λένε πως εκείνοι που καλούνται να πληρώσουν το χρέος αυτό είμαστε εσείς κι εγώ και τα παιδιά και τα εγγόνια μας, με προσωπικά και εθνικά περιουσιακά στοιχεία, με τις ζωές μας. Δεν τους χρωστάμε τίποτα. Απεναντίας, αυτοί χρωστάνε στο λαό ένα μεγάλο μέρος από τις περιουσίες που έφτιαξαν χάρη στην πολιτική διαφθορά.
Αν δεν ανοίξουμε τα μάτια μας σε αυτή την αλήθεια, σύντομα θα γίνουμε όλοι σκλάβοι, και θα δουλεύουμε για 200 ευρώ ή λιγότερα το μήνα. Δηλαδή, όσοι από μας θα μπορούν να βρουν μια θέση εργασίας. Χωρίς ιατροφαρμακευτική περίθαλψη, χωρίς συντάξεις, άστεγοι και πεινασμένοι, όπως συμβαίνει τώρα με συμπολίτες μου στην Ελλάδα. Χιλιάδες απ' αυτούς ζουν στο δρόμο και πεινάνε.
Δεν έχουμε πρόθεση να τα βάψουμε μαύρα, αλλά αυτή είναι η αλήθεια. Η κατάσταση αυτή δεν οφείλεται σε οικονομικό ή νομισματικό ατύχημα ή σφάλμα. Είναι η αρχή του άσχημου σταδίου μιας μακράς διαδικασίας που ακολουθεί ένα προσεκτικά μελετημένο σχέδιο, μιας διαδικασίας που έχει ξεκινήσει πριν από δεκαετίες.
Πρέπει να πολεμήσουμε μαζί ενάντια σε αυτό το νεοφιλελεύθερο σχέδιο. Κι αυτό κάνουμε τώρα εμείς εδώ, στο Κιλκίς, αυτό κάνουν και σε πάρα πολλές πόλεις ανά τον κόσμο.
Προς το παρόν δε σκεφτόμαστε να ανοίξουμε κάποιο λογαριασμό για οικονομική ενίσχυση. Ενδέχεται, ωστόσο, να χρειαστεί σε μερικούς μήνες ή και εβδομάδες, αν η κατάσταση χειροτερέψει. Αυτήν τη στιγμή χρειαζόμαστε πάνω απ' όλα ηθική υποστήριξη και δημοσιότητα. Οι τοπικοί αγώνες σε όλο τον κόσμο πρέπει να εξαπλωθούν και να αποκτήσουν μαζική στήριξη εάν θέλουμε να κερδίσουμε τον πόλεμο ενάντια στο διεφθαρμένο σύστημα. Αν μπορέσετε να σκεφτείτε πρόσθετους τρόπους για να διαδώσετε τα νέα και τις ιδέες μας, θα ήταν υπέροχο.
Μπορείτε να επικοινωνήσετε μαζί μας στο enosi.kilkis@yahoo.gr
Και πάλι, δεν μπορούμε να σας ευχαριστήσουμε αρκετά για τις ευγενικές σκέψεις και κουβέντες σας.
tvxs.gr
Με εκτίμηση,
Λέτα Ζωτάκη, διευθύντρια του ακτινολογικού τμήματος Νοσοκομείου Κιλκίς
μέλος της γενικής συνέλευσης εργαζομένων
πρόεδρος της Ένωσης Νοσοκομειακών Ιατρών Νομού Κιλκίς (ΕΝΙΚ)»

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