Les 28 Etats membres de l'UE réunis lundi à Bruxelles ne sont finalement pas parvenus à un accord unanime.
La Commission européenne a démenti mardi son intention de réduire les fonds structurels de l'UE pour les pays hostiles aux quotas de répartition des 120.000 réfugiés se trouvant actuellement en Europe, contrairement aux déclarations récentes du ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, rapporte AFP.
"Nous devons parler de moyens de pression", a-t-il indiqué à la chaîne de télévision allemande ZDF, car selon lui les pays réfractaires "sont des pays qui reçoivent beaucoup de fonds structurels".
"Je trouve aussi juste (…) qu'ils reçoivent moins de moyens", a-t-il ajouté, indiquant qu'une telle initiative a reçu l’approbation du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Cependant, selon une porte-parole de la Commission européenne, M. Juncker "n'a jamais dit ça".
"Les accords de partenariat et les programmes opérationnels pour la période de programmation actuelle n'offrent pas de base légale pour réduire les attributions de fonds structurels et d'investissement, si un Etat membre refuse les mécanismes contraignants de relocalisation" des réfugiés, a-t-elle assuré à l'agence.
La Commission "n'est pas pour la punition, elle est pour l'encouragement", a ajouté le porte-parole en chef de la Commission, Margaritis Schinas.
Pourtant, quant au mécanisme de répartition contraignant de milliers de migrants en provenance de l'Italie, de la Grèce et d'Hongrie, la question reste ouverte.
[Sputnik]
15/9/15
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"Nous devons parler de moyens de pression", a-t-il indiqué à la chaîne de télévision allemande ZDF, car selon lui les pays réfractaires "sont des pays qui reçoivent beaucoup de fonds structurels".
"Je trouve aussi juste (…) qu'ils reçoivent moins de moyens", a-t-il ajouté, indiquant qu'une telle initiative a reçu l’approbation du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Cependant, selon une porte-parole de la Commission européenne, M. Juncker "n'a jamais dit ça".
"Les accords de partenariat et les programmes opérationnels pour la période de programmation actuelle n'offrent pas de base légale pour réduire les attributions de fonds structurels et d'investissement, si un Etat membre refuse les mécanismes contraignants de relocalisation" des réfugiés, a-t-elle assuré à l'agence.
La Commission "n'est pas pour la punition, elle est pour l'encouragement", a ajouté le porte-parole en chef de la Commission, Margaritis Schinas.
Pourtant, quant au mécanisme de répartition contraignant de milliers de migrants en provenance de l'Italie, de la Grèce et d'Hongrie, la question reste ouverte.
[Sputnik]
15/9/15
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